« Nous accompagnons les familles de A à Z. C’est ce qui nous distingue. » Dries Casteleyn en Tim De Grim directeur de pompes funèbres Casteleyn - De Grim | Sereni

« Nous accompagnons les familles de A à Z. C’est ce qui nous distingue. » Dries Casteleyn en Tim De Grim directeur de pompes funèbres Casteleyn - De Grim | Sereni
Dries Casteleyn et Tim De Grim : métier, vision et force de l’humanité. OSTENDE – En 2010, après des années d’engagement dans le secteur funéraire, Dries Casteleyn et Tim De Grim se sont retrouvés, de manière inattendue, les mains vides. Ce qui aurait pu être un drame est devenu le début d’une histoire désormais solidement ancrée à Ostende. Onze ans plus tard, Dries et Tim sont devenus des références, connus pour leur approche personnelle et leur dévouement sans faille.
Des chapelles funéraires aux services funéraires
Pour Dries, tout a commencé dès l’âge de quinze ans. « Mes parents et mon oncle aidaient lors des mariages et des funérailles. Adolescent, je les accompagnais déjà : poser les tapis rouges, installer les chapelles funéraires, tout ranger jusqu’au milieu de la nuit. C’était un travail dur, mais j’ai ainsi appris à connaître de près les rituels. » Après une carrière comme infirmier psychiatrique, le monde funéraire l’a de nouveau attiré. Il a rejoint le pionnier Jan Nuytten, l’homme qui a ouvert le premier funérarium en Flandre occidentale. « Là, j’ai vraiment maîtrisé le métier. Comment être proche des gens dans leurs moments les plus difficiles, sans que les mots soient toujours nécessaires. » Tim, lui aussi, a trouvé sa vocation tôt. « En 1996, mon grand-père est décédé. C’est là que j’ai su : c’est ce que je veux faire. J’ai d’abord travaillé comme menuisier dans l’entreprise de mon père, mais ma passion était le funéraire. J’ai littéralement parcouru toutes les facettes du métier : capitonner des cercueils, nettoyer les voitures de cérémonie. Cela n’a jamais été juste un job, mais une vocation. »
Sauter sans filet
Le tournant est survenu en 2011. De grandes acquisitions, des fusions et des réductions de personnel ont mis Dries et Tim, avec leurs collègues, à la porte. « Nous n’avions rien », raconte Tim. « Juste notre envie et notre volonté de faire la différence. » La même année, ils ont décidé de se lancer en indépendants. Les débuts furent difficiles : travailler jour et nuit, toujours être disponibles. Mais les familles ont reconnu leur engagement et leur fidélité. Dries : « De la première collecte nocturne au café après la cérémonie : toujours les mêmes visages. Les gens sentaient que nous étions vraiment là pour eux. »
Un duo de contrastes
Leur collaboration est devenue un tandem solide, fondé sur leurs différences. « Je suis chaotique dans l’administration », rit Tim. « Dries, lui, excelle dans ce domaine. » Dries acquiesce : « Ce n’est pas une répartition des tâches sur papier, mais plutôt un équilibre naturel. On sait ce que l’autre fait bien. Et ce qui nous unit, c’est que nous avons toujours eu la même vision: accompagner les familles de A à Z. Pas seulement une partie du parcours, mais l’ensemble. C’est ce qui nous rend forts. »

Service et humanité Lorsque l’on leur demande quelles valeurs les définissent le mieux, Dries n’hésite pas une seconde. « Le service. Les gens sont devenus plus exigeants, et c’est justifié. Un funérailles, c’est quelque chose qu’on ne fait qu’une fois. Notre force, c’est de tout prendre en charge sans surcharger la famille. Du début à la fin. Cela inspire confiance et crée de la gratitude. » Tim ajoute une note philosophique : « Pour moi, tout tient en trois mots : Regarde. Respire. Vis. Regarde la personne qui est devant toi, sans jugement. Respire, car chaque respiration est un cadeau. Et vis pleinement. C’est ce que notre métier m’enseigne chaque jour. Nous voyons de près à quel point la vie est fragile et précieuse. Cela te pousse presque à vivre plus intensément. » Leur service ne s’arrête pas à la cérémonie. Il se manifeste dans les petites choses : passer tard le soir voir une famille, prendre en charge un souci pratique, ajouter un détail personnel. « Souvent, ce sont les détails qui font la différence », dit Dries. « Une chaise en plus, un geste, une oreille attentive. C’est du service, mais surtout : de l’humanité. »
Sereni: soutien et indépendance
Depuis quelques mois, Dries et Tim sont affiliés à Sereni. « Nous n’avons pas d’enfants », raconte Dries. « La succession n’était donc pas évidente. Sereni nous a donné la possibilité d’assurer notre avenir, tout en conservant notre singularité. Pour les familles, c’est toujours Dries, Tim, Romeo & Joshua. » Tim : « C’était crucial pour nous. Nous voulions le soutien d’un groupe plus grand, mais que les familles continuent à nous reconnaître. Sereni l’a compris. Ils offrent la structure, nous restons le visage d’Ostende. »
Un métier qui touche
Le monde funéraire n’est pas un métier facile. « C’est éprouvant, car on est constamment confronté à la tristesse et aux adieux », dit Dries. « Mais c’est en même temps incroyablement beau. On rencontre les gens à leur moment le plus vulnérable et on peut avoir un véritable impact. » Tim conclut : « C’est un métier gratifiant. Quand les familles disent après coup : ‘Merci, c’était exactement comme nous le souhaitions.’ C’est pour cela qu’on le fait. Cette sensation est incomparable avec n’importe quel autre métier. »
Un métier qui a du sens
Ce qui a commencé par un saut dans l’inconnu est devenu une entreprise qui incarne confiance, service et humanité. Ou comme le résument Casteleyn-De Grim : « Chaque entreprise doit conserver sa propre identité. C’est la plus belle chose que l’on puisse faire, même au sein d’un groupe. Car des funérailles restent toujours personnelles. » Et Tim acquiesce : « Regarde. Respire. Vis. Voilà notre métier en trois mots. Mais en fait, c’est aussi notre vie. »