« Chez nous, tout est prêt pour la table de condoléances parfaite» Marc Hayen directeur de pompes funèbres Hayen I Sereni

De père en fils : une vie dédiée aux funérailles Marc Hayen a grandi au milieu des funérailles. « Mon entreprise a commencé avec mon père. Je n’ai jamais fait autre chose », raconte-t-il. À dix-huit ans, il a commencé à travailler officiellement aux côtés de son père et a repris l’affaire avec son épouse Rita à l’âge de vingt-sept ans. « C’était tout naturel. Mon père le faisait, j’aidais toujours, et j’ai tout appris de lui. » Marc explique que la formation à l’époque était beaucoup moins structurée qu’aujourd’hui. « Il n’existait pas vraiment d’école pour les entrepreneurs funéraires. J’ai tout appris sur le terrain, auprès des familles, pendant les cérémonies. C’est ça, ma vraie école. »
Croissance et évolution de l’entreprise
Sous la direction de Marc, le nombre de funérailles a explosé : de 30 par an chez son père à 130-150 par an. « Nous avons repris l’entreprise, acheté la maison à côté du centre et avons commencé à étendre les locaux avec l’équipe. Tout devait être optimisé. » Il a fortement développé la réputation de son centre funéraire. « Les gens nous connaissent, savent que tout est propre et soigné ici. Cela va bien au-delà de la cérémonie funéraire. C’est la manière dont vous accompagnez les familles qui compte. »
L’humain avant tout
Pour Marc, l’accompagnement humain est prioritaire. « Il faut d’abord être aimable, écouter et aider les familles. Parfois, elles ne savent pas elles-mêmes ce qu’elles veulent pour leur proche. Alors je propose des options, les guide dans leurs choix, mais la décision reste toujours la leur. » Cette approche fait que les familles reviennent. « Elles reviennent parce que c’était bien fait. C’est la seule raison. Elles sentent qu’elles sont écoutées ici. »
La magie de la table de condoléances
Un des éléments les plus marquants de l’approche de Marc et Rita est la table de condoléances. Chez Hayen, ce n’est pas un détail, mais une partie essentielle de l’adieu. « Chez nous, il y a toujours du pain noir paysan avec du ‘kipkap’, du pain au sucre, du pain aux raisins et des petits pains garnis de différentes manières. C’est familier, cela fait partie du rituel et crée un sentiment de communauté. » Le ‘kipkap’, un produit régional à base de viande finement hachée, est préparé avec soin par le boucher local et constitue une spécialité unique de la région. « La table de condoléances est un moment familial où l’on partage des souvenirs, raconte des histoires et trouve du soutien.» Marc constate que les familles apprécient énormément cette tradition. « Même lorsque quelqu’un d’autre organise la cérémonie, elles demandent souvent : ‘Aurez-vous aussi du pain au sucre et du kipkap ?’ C’est une tradition, un signe de notre identité. »
Collaboration et confiance
Marc souligne qu’il perçoit son travail avec Sereni comme un soutien. « Mon entreprise a été vendue, mais je peux encore garder mon identité. Ils me laissent tranquille, mais offrent de l’aide lorsque c’est nécessaire. Cela me rassure. » Il partage également sa vision de la relève au sein de l’équipe: « Roald et Andreas reprennent certaines tâches, et il y a un respect mutuel. Le travail se transmet, mais l’approche humaine reste centrale. » Marc observe que les funérailles deviennent de plus en plus intimes et simples, surtout après la pandémie. « Avant, c’étaient de grandes tables de condoléances avec 100 à 150 personnes. Aujourd’hui, c’est plutôt un cercle restreint. Mais l’essentiel reste : réunir les familles, partager des souvenirs et dire un adieu respectueux. »
Il conclut avec un sourire: « Chez Hayen, nous faisons en sorte que tout soit beau, soigné et chaleureux. Que les familles se sentent vues et écoutées. Et tout commence par la table de condoléances. »

